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Femme découpée au parc des Buttes-Chaumont à Paris : les incohérences du mari d’Assia

Femme découpée au parc des Buttes-Chaumont à Paris : les incohérences du mari d’Assia

Le mystère reste entier après la découverte du corps découpé
d’Assia Matoug, une mère de famille de 46 ans, en début de
semaine dans le parc des Buttes-Chaumont à Paris (XIXe). Cette
dernière aurait déclaré lors d’une conversation téléphonique avec
sa sœur, le 28 janvier dernier, qu’elle pensait qu’elle allait
« bientôt mourir », selon une source proche de l’enquête
citée par BFMTV. Elle n’aurait pas fourni de détails
supplémentaires au sujet de ses inquiétudes.

Deux semaines plus tard, ce lundi 13 février, son corps a été
découvert démembré et a été rapidement identifié. Le parquet
de Paris a alors ouvert une enquête pour « assassinat », « atteinte à
l’intégrité d’un cadavre et recel de cadavre », et un juge
d’instruction a été nommé pour mener les investigations, dont la
brigade criminelle a été chargée.

Le mari d’Assia, Youcef, a signalé sa disparition au
commissariat de Montreuil (Seine-Saint-Denis) le 6 février,
affirmant qu’elle avait quitté leur domicile la nuit du 30 au 31
janvier sans donner de nouvelles. « Je suis resté à la maison
pour m’occuper des enfants, car il n’y avait pas d’école ce
jour-là (à cause de la grève, ndlr). Ils sont tous
scolarisés à Paris », a détaillé Youcef à RTL. « Ma femme
avait l’habitude d’utiliser une application de taxi pour rentrer
tard, ce qu’elle n’a pas fait ce soir-là ». Sur les images de
vidéoprotection de l’immeuble, le départ d’Assia ne serait pas
visible.

Les enquêteurs ont noté des incohérences dans les déclarations
de son mari qu’ils ont interrogé. Bien qu’il ait affirmé être parti
à la recherche d’Assia cette nuit-là, il n’aurait en réalité pas
quitté Montreuil, et il n’aurait pas essayé de la contacter avant
la découverte de son corps.

Interrogée par la chaîne d’informations, la cousine d’Assia a
évoqué un homme distant. Les premiers éléments médico-légaux ont
révélé que la mère de famille était morte asphyxiée, et que son
corps ne présentait a priori pas de mutilations génitales. Une
information judiciaire a été ouverte dans ce dossier et toutes les
pistes sont explorées.

Source : Actu17

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